Þingvellir
Aux abords du plus grand lac islandais, le parc national de Þingvellir est un parc plutôt joli, avec ses landes, ses failles d’effondrement béantes, sa petite église… Mais c’est avant tout un lieu unique au monde et en Islande. 
C’est un endroit où on est ni sur la plaque Eurasiatique, ni sur la plaque Amérique… On est au milieu, sur la dorsale océanique. A cet endroit, l’Islande s’agrandit, environ 2 cm par an. 
A gauche, plaque américaine, à droite l’eurasie… 
Et comme un symbole, là où la terre d’Islande naît, s’ouvre, naît aussi l’âme, l’unité du peuple islandais. C’est ici, à Þingvellir que depuis le dizième siècle s’écrit l’histoire islandaise : de la création en 930 de l’Alþing, assemblée islandaise qui a traversé les âges et siégeait à Þingvellir (aujourd’hui à Reykjavik), jusqu’à la déclaration d’indépendance et la proclamation de la république le 17 juin 1944. Venir ici, c’est entrer dans un sanctuaire.
